Paru dans Hospitalia #59
Tristel ClO₂, "un biocide puissant et efficace" pour le GHPSJ
Par Joyce Raymond / Établissement de référence pour le sud parisien, le Groupe Hospitalier Paris Saint-Joseph (GHPSJ) a de longue date adopté la chimie unique de Tristel à base de dioxyde de chlore (ClO₂), pour assurer une désinfection de haut niveau de ses dispositifs médicaux. C’est notamment le cas de Tristel Trio Wipes System, comme nous l’explique Laurence Perniceni, Cadre supérieur de santé hygiéniste au sein de cet établissement de santé privé d’intérêt collectif.
Vous avez adopté Tristel Trio Wipes System dès 2009. Pourriez-vous nous en parler ?
Laurence Perniceni : Nous cherchions en effet une alternative à l’acide peracétique pour la désinfection des nasofibroscopes utilisés lors des consultations ORL, car ce produit impose des précautions particulières – notamment en termes de ventilation – auxquelles la configuration de nos locaux ne permettait pas de répondre. Nous avons donc d’abord retenu Tristel Trio Wipes System pour les nasofibroscopes, avant de l’étendre rapidement aux sondes d’échographie transœsophagienne et de manométrie transrectale. Cette solution répondait en effet à nos attentes : utilisant une chimie unique à base de dioxyde de chlore (ClO₂), un biocide puissant et efficace qui permet une désinfection de haut niveau. L’efficacité est donc supérieure aux exigences en vigueur pour les dispositifs en contact avec les cavités non stériles. Tristel Trio Wipes System est en outre utilisable au point d’intervention, ce qui permet d’assurer la disponibilité des équipements malgré une forte rotation.
C’est d’ailleurs là une grande force de Tristel Trio Wipes System, par rapport aux automates de désinfection…
Nous avions en effet considéré cette piste, mais les automates sont onéreux à l’achat et imposent des coûts additionnels – énergie, entretien, etc. Il aurait donc été difficile d’équiper toutes les salles de consultation. Ces questions ne se posent pas avec Tristel Trio Wipes System : le processus est rapide et il n’y a pas de risques de projections pour le personnel. Son utilisation est très simple, une formation est néanmoins indispensable car l’efficacité de la technique est opérateur dépendant. Il faut nettoyer le dispositif médical à l’aide d’une première lingette, puis générer le CIO₂ en déposant deux doses de mousse activatrice sur une lingette sporicide. Une fois la désinfection effectuée manuellement, on laisse le produit agir durant 30 secondes – un temps de contact très court –, puis on essuie avec la lingette de rinçage et on colle l’étiquette de traçabilité dans le classeur destiné à cet effet.
Vous faites partie des premiers établissements de santé français à avoir adopté la chimie Tristel. Utilisez-vous d’autres produits développés par ce fabricant ?
Le dioxyde de chlore Tristel a un impact moindre sur l’environnement. Nous avons donc trouvé d’autres applications à cette chimie pour la désinfection de nos dispositifs médicaux. Nous utilisons ainsi également Tristel Duo ULT pour les sondes endocavitaires vaginales et rectales en radiologie et en urologie, au GHPSJ et plus récemment à l’hôpital Marie-Lannelongue. Tristel Duo OPH est pour sa part en cours de déploiement en ophtalmologie.
Témoignage paru dans Hospitalia #59 et disponible en ligne ici. Contactez-nous pour essayer Tristel Trio Wipes System.