Comparer les désinfectants:

Alcool, CAQs et dioxyde de chlore

Lorsqu’il faut choisir un désinfectant pour les environnements de soins de santé ou industriels, il est primordial de bien évaluer les forces et les faiblesses de chaque option. Voici une comparaison entre l’alcool à 70 %, les composés d’ammonium quaternaire (CAQs) et le dioxyde de chlore (ClO₂) pour vous aider à prendre une décision éclairée et adaptée à vos besoins.
Alcool à 70 %

L’alcool à 70 % est largement utilisé comme désinfectant en raison de son séchage rapide et de son efficacité contre de nombreux agents pathogènes. Toutefois, il n’est pas efficace contre l’ensemble des pathogènes et doit être manipulé avec précaution en raison de son inflammabilité.

Efficacité limitée
Bien qu’efficace contre de nombreuses bactéries et virus enveloppés, l’alcool à 70 % n’élimine pas les mycobactéries, les fungi ou les spores. Son efficacité est limitée contre certains virus non-enveloppés.

Nécessite un pré-nettoyage
L’alcool nécessite un pré-nettoyage minutieux pour être efficace, sans quoi son efficacité peut être considérablement réduite.

Inflammabilité
Les désinfectants à base d’alcool sont fortement inflammables, ce qui augmente les risques, notamment dans les environnements insuffisamment ventilés.

Évaporation
Bien que l’alcool soit efficace, il s’évapore en moins de 2 minutes, nécessitant des réapplications fréquentes pour garantir l’effet désinfectant souhaité.

Dommages aux dispositifs
Une utilisation prolongée de l’alcool peut dessécher les surfaces et provoquer des fissures qui peuvent abriter des micro-organismes et favoriser la formation de biofilms.

Composés d’ammonium quaternaire (CAQs)

Les composés d’ammonium quaternaire sont des désinfectants polyvalents, largement utilisés dans divers environnements. Bien qu’ils soient pratiques et efficaces dans de nombreuses situations, ils présentent des limites notables contre certains pathogènes et peuvent laisser des résidus susceptibles d’endommager les surfaces et de poser des risques pour la santé.

Manque d’efficacité
Les CAQs sont inefficaces contre les mycobactéries, les spores, ainsi que certains fungi et virus. De plus, un mauvais pré-nettoyage peut réduire leur efficacité.

Temps de contact long
Les temps de contact des CAQs varient entre 3 et 10 minutes. Il est difficile de maintenir une surface humide durant toute cette période, ce qui nécessite une réapplication du produit afin d’assurer son efficacité.

Dommages aux dispositifs
Les CAQs peuvent laisser des résidus toxiques qui, à long terme, peuvent endommager les matériaux en provoquant des fissures, compromettant ainsi leur intégrité.

Impacts sur la santé
Les résidus de CAQs peuvent irriter la peau et les voies respiratoires et sont toxiques pour les écosystèmes aquatiques. De plus, leur utilisation favorise le développement de résistances antimicrobiennes, ce qui représente un risque à long terme pour le contrôle des infections.

🌟Dioxyde de chlore (ClO₂)🌟

La chimie Tristel, le dioxyde de chlore (ClO₂), est reconnue mondialement depuis 30 ans. Le ClO₂ Tristel a été rigoureusement testé et approuvé pour une utilisation sur plus de 2000 dispositifs médicaux, ainsi que sur de nombreuses autres surfaces. En tant qu’oxydant puissant, le ClO₂ interagit avec les micro-organismes en captant leurs électrons, endommageant ainsi leur paroi cellulaire et provoquant leur mort. Ce mécanisme unique empêche les micro-organismes de développer une résistance au ClO₂, garantissant ainsi une efficacité durable.

✔️ Efficacité à large spectre
Le dioxyde de chlore est extrêmement efficace contre un large éventail de micro-organismes pathogènes, y compris les bactéries, les virus (enveloppés et non-enveloppés), les mycobactéries, les fungi et les spores. Cela en fait un désinfectant polyvalent adapté à diverses applications.

✔️ Non inflammable
Le dioxyde de chlore est non inflammable, réduisant ainsi les risques liés à son utilisation et offrant une sécurité accrue pour une application dans divers environnements.

✔️ Temps de contact
Le dioxyde de chlore assure une désinfection rapide sous des temps de contact courts et uniformes. Cela limite le besoin de réapplications fréquentes tout en garantissant un contrôle microbien optimal.

✔️ Compatibilité
Le dioxyde de chlore présente un risque nettement réduit de provoquer des dommages ou des fissures sur les surfaces, contrairement à l’alcool et aux CAQs. Cela permet d’éviter les problèmes d’entretien ou de maintenance à long terme, assurant une meilleure durabilité des équipements.

✔️ Prévention de la résistance antimicrobienne
Le dioxyde de chlore empêche le développement de résistances antimicrobiennes en perturbant les fonctions cellulaires vitales des agents pathogènes. Ce mode d’action unique rend quasiment impossible l’émergence de résistance, assurant ainsi une efficacité durable dans la prévention des infections.

Conclusion

Le dioxyde de chlore s’impose comme un désinfectant à la fois efficace et fiable. Grâce à son action à large spectre, ses temps de contact courts et uniformes et sa capacité à prévenir la résistance antimicrobienne, il offre une solution complète pour le contrôle des infections. Contrairement à l’alcool et aux CAQs, le dioxyde de chlore garantit une protection durable et optimale, adaptée aux environnements de soins de santé et industriels.